Pourquoi le cheval ?
Le cheval, riche en symbolique invoque un sentiment de liberté. Il porte à la fois des caractéristiques maternantes par sa douceur, son calme et sa sensibilité affectivo-émotionnelle mais aussi une image paternelle sécurisante par sa force, sa masse corporelle qui impose de ce fait ses propres règles et ses interdits. Son regard non jugeant implique une relation authentique. Il vous prend tel que vous vous présentez à lui.
Il est de nature sociable, curieux avec l’homme et facilite le lien par le langage non verbal. C’est un animal perméable et réceptif aux émotions, capable de recevoir vos projections et transferts en utilisant tous les canaux sensoriels pour communiquer avec vous. Il peut vous renvoyer par ses signaux les attitudes qui vous caractérisent et vous amène à vivre ou revivre vos ressentis dans l’ici et maintenant.
L’équithérapeute est alors présent pour mettre des mots sur ces signaux, vous renvoyant à votre propre fonctionnement.
Il offre un cadre multisensoriel et agit à différents niveaux :
Le cheval en tant que partenaire de travail thérapeutique suggère au patient de mieux se connaitre, d’apprendre à savoir faire et savoir être et ainsi reprendre confiance en soi et en l’autre. Il permet également de s’ouvrir au monde par l’utilisation de la communication infra verbale (ce qui est communiqué sans parler : gestes, mimiques, nos sens etc…) qui traduit bien souvent notre inconscient.
Tout humain agit ou réagit par le langage corporel, ce dernier faisant également référence au stade primitif de l’enfance.
Le cheval, expert dans ce mode de communication vous laisse libre de renouer avec ce langage dès lors que votre attention et votre écoute s’y prête. En cela, la façon dont vous vous y prenez pour interagir avec lui influencera la qualité de la relation dans le lien humain-cheval.
Le travail proposé avec le cheval, à pied ou monté, permet de révéler les potentiels de chacun et de les transposer dans une vie quotidienne plus sereine.
L’équithérapie vise la réduction de symptômes psychopathologiques ou bien d’un mal-être passager.
